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Résumé de Crypto Valley – Automne 2021

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La Crypto Valley est connue pour être l’une des régions les plus «crypto-friendly» au monde. Mais que se passe-t-il spécifiquement au sein de l’écosystème Blockchain ? Le « Crypto Valley Roundup » vise à fournir un aperçu et des faits saillants d’événements sélectionnés tous les deux mois.

Avec l’installation des premières entreprises Blockchain dans la région de Zoug à partir de 2013, le terme « Crypto Valley » est vite né en référence à la « Silicon Valley ». Grâce à la politique et à la réglementation, la Suisse a pu créer à un stade précoce la sécurité juridique nécessaire à un écosystème florissant autour de la blockchain et des crypto-monnaies.

Le régulateur local est actif depuis 2015. À l’international, c’est très tôt pour l’espace Blockchain. Enfin et surtout, l’espace a bénéficié de nouvelles implantations d’entreprises et d’un développement constant. L’écosystème s’est développé dans diverses industries et la Crypto Valley s’est également développée géographiquement bien au-delà du canton de Zoug. Il est donc grand temps de regarder de plus près ce qui se passe.

Malgré l’intégration croissante des crypto-monnaies dans l’économie suisse, certains politiciens s’inquiètent de leur utilisation à des fins illégales. En premier lieu, le conseiller national et chef du groupe parlementaire SP Roger Nordmann s’est exprimé. Il pense que les maîtres chanteurs et autres cybercriminels ont du mal avec les crypto-monnaies. Les transactions blockchain ne sont souvent pas attribuables à une personne, ce qui rend difficile les poursuites pour les autorités. Par conséquent, le politicien veut interdire complètement l’utilisation de « crypto-monnaies anonymes ».

Cela semble être une préoccupation non partisane. La motion du conseiller national Nordmann a été rejointe, par exemple, par le conseiller national SVP et entrepreneur informatique Franz Grüter. Lui aussi est d’avis que le commerce anonyme de crypto-monnaies doit être arrêté. Le conseiller national indépendant Frédéric Borlotz est allé encore plus loin que Nordmann et Grüter. Il n’a même pas exclu une interdiction générale des crypto-monnaies. La motion continue d’être vivement débattue et s’est heurtée à la résistance de nombreux experts de l’industrie.

Contrairement à certains politiciens, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) souhaite intégrer la nouvelle classe d’actifs dans l’environnement réglementaire actuel. Le régulateur a officiellement donné son feu vert à SIX Digital Exchange (SDX) pour exploiter une bourse et un dépositaire central de titres pour les actifs numériques. C’est la première fois sur la place financière suisse qu’une licence est accordée pour des infrastructures permettant le négoce de titres numériques sous forme de tokens et leur règlement intégré.

Avec cette étape, la FINMA reconnaît le potentiel d’innovation des nouvelles technologies. Pour permettre une innovation sérieuse, elle applique systématiquement les dispositions existantes du droit des marchés financiers de manière neutre sur le plan technologique, c’est-à-dire selon le principe « mêmes risques, mêmes règles ». Dans le même temps, il garantit que les objectifs de protection de la législation sur les marchés financiers sont préservés.

Une autre approbation de la FINMA a été accordée à un consortium de trois sociétés qui visent à créer le premier fonds crypto de droit suisse. Le fonds d’investissement permettra aux investisseurs institutionnels et professionnels de participer à la classe d’actifs numériques émergente. Comme pour les fonds d’investissement traditionnels, la séparation des actifs du bilan du dépositaire élimine le risque de contrepartie pour les investisseurs.

Des investisseurs qualifiés tels que des banques suisses de gestion de fortune, des gestionnaires d’actifs, des fonds de pension et d’autres investisseurs professionnels qui gèrent collectivement plusieurs 100 milliards de francs suisses d’actifs attendaient un tel fonds réglementé. Le fonds d’investissement passif suit la performance du Crypto Market Index 10, qui est géré par SIX Swiss Exchange. L’objectif du Crypto Market Index 10 est de mesurer de manière fiable les performances des actifs et jetons crypto les plus importants et les plus liquides et de fournir une référence pour cette classe d’actifs.

Les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) deviennent un sujet brûlant au niveau international. La Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale ont toutes deux annoncé des plans clairs. Depuis plusieurs mois, la Banque nationale suisse (BNS) se penche également sur le sujet. Une étude récente de la banque centrale examine les avantages et les inconvénients de l’émission d’un franc blockchain.

Pour la BNS, il est important de comprendre et d’observer les innovations, mais aussi d’anticiper ce que cela signifie pour le fonctionnement du système financier. L’émission de monnaies numériques de la banque centrale aux clients de détail entraîne un transfert de risque des banques commerciales vers la banque centrale. Par conséquent, la BNS analyse comment différents mécanismes visant à limiter le transfert de risque, tels qu’un taux d’intérêt peu attractif pour les CBDC de détail, un plafond de volume ou l’empêchement de la convertibilité des liquidités et des réserves, pourraient jouer.

Enfin, la Poste Suisse lance le «Swiss Crypto Stamp» – le premier timbre blockchain en Suisse. Il s’agit d’une représentation numérique d’un timbre physique et sera émis sur la blockchain Polygon. Le timbre crypto se compose de deux parties : D’une part, il s’agit d’un timbre physique d’une valeur de 8,90 francs. D’autre part, chaque timbre crypto contient une image numérique qui lui est associée. Cette image numérique montre l’un des 13 sujets possibles et peut être collectée, échangée et échangée en ligne.

Avec le Swiss Crypto Stamp, la Poste Suisse jette également un pont entre les mondes physique et numérique de la philatélie. Comme tout autre timbre, le propriétaire peut l’utiliser pour payer les frais de port. Mais le véritable tampon cryptographique est numérique. Il s’agit d’un objet de collection numérique sous la forme d’un jeton non fongible (NFT).

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Source beincrypto.com

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