Le Financial Planning Standards Board (FPSB) a publié une déclaration sur les crypto-influenceurs, les actifs numériques et le commerce de détail avec ces actifs. Comme beaucoup d’autres organismes internationaux, le FPSB semble avoir des positions anti-numériques ou au moins un objectif de limiter l’accès des gens à cette nouvelle classe d’actifs.
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L’organisation internationale est chargée de faire des recommandations et de créer des normes de planification financière qui peuvent être adoptées par ses membres. De nombreux pays, leurs régulateurs et entités financières prêtent attention au FPSB pour mettre en œuvre de nouvelles règles ou lois.
Cette fois, le FPSB prétend avoir soumis une recommandation au groupe de travail sur la conduite sur le marché de détail de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV), une coopérative mondiale d’organismes de réglementation des valeurs mobilières. Le FPSB a demandé « d’intensifier les efforts » pour « protéger » les investisseurs des crypto-monnaies.
L’organisation estime que la pandémie de COVID-19 a contribué aux « problèmes de conduite sur le marché de détail ». Pendant ce temps, les gens ont été incités à rechercher des actifs capables de générer des bénéfices, une deuxième source de revenus ou un rendement dans un environnement macro-économique à forte inflation.
La crypto a bénéficié de cette tendance probablement en raison de son ouverture, de son accessibilité et de la flambée des prix. Les données de DeFi Pulse, qui suit la croissance du secteur de la finance décentralisée (DeFi), très populaire parmi le commerce de détail, indiquent une croissance massive de ces actifs de 2020 à fin 2021.
En plus des actifs numériques, les crypto-influenceurs et les personnes utilisant les médias sociaux pour promouvoir un produit/une plateforme/un jeton ont gagné en popularité. Le FPSB pense que ces personnes fournissent des « conseils financiers » sans la certification appropriée.
Ainsi, les influenceurs devraient ou pourraient être « tenus pour responsables ». Le responsable de l’engagement des parties prenantes du FPSB, Dante De Gori, CFP, a déclaré :
La fraude financière et les escroqueries ne sont certainement pas nouvelles, mais l’émergence et l’évolution rapides des actifs cryptographiques et d’autres actifs numériques complexes signifient que le niveau de risque et d’exposition pour les investisseurs de détail est de plus en plus élevé.
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De Gori affirme que l’environnement d’investissement en évolution rapide et l’émergence d’influenceurs cryptographiques et d’actifs numériques ont laissé la réglementation « avoir du mal à suivre ». Cela se traduit par de prétendues « conséquences néfastes » pour les investisseurs de détail. De Gori a ajouté :
Le FPSB a fourni à l’OICV une série de recommandations qui, selon nous, serviront les investisseurs de détail et soutiendront les efforts des membres de l’OICV pour développer des boîtes à outils réglementaires et d’autres mesures pour protéger les investisseurs de détail.
L’organisation a recommandé aux régulateurs affiliés de rechercher la « probabilité » que les investisseurs expérimentent des « pertes financières catastrophiques », d’empêcher les détaillants d’utiliser leurs cartes de crédit pour acheter de la crypto-monnaie, de placer les influenceurs dans un « bac à sable » et de créer un registre public pour ces personnes.
Le FPSB est même allé jusqu’à recommander aux régulateurs de mettre en place un « safe breaker », un mécanisme qui empêcherait les gens d’acheter ces actifs pendant un certain temps, et de demander aux investisseurs de détail de passer un « test de connaissances financières ». Cela déterminerait la capacité de la personne à négocier avec des « produits financiers complexes », tels que des actifs numériques.
Cependant, ces mesures semblent viser à empêcher les gens d’investir dans les actifs numériques plutôt qu’à les protéger. Les gens sont souvent attirés par l’espace en raison de sa transparence et de son accessibilité, ce qui manque souvent aux marchés traditionnels.
Reste à savoir si un pays adoptera les recommandations du FPSB.
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