- Le ministère de la Justice a inculpé trois dirigeants de Safemoon, Braden Karony, Kyle Nagy et Thomas Smith, de fraude en valeurs mobilières, de fraude électronique et de blanchiment d’argent.
- Ces dirigeants sont accusés d’avoir détourné des millions de dollars en jetons SFM « verrouillés » pour leur bénéfice personnel.
- Karony et Smith ont été arrêtés, mais Nagy est toujours en liberté.
Trois dirigeants de Safemoon ont été accusé avec fraude par le ministère de la Justice après avoir prétendument dépensé des millions de dollars de projets pour maintenir un style de vie luxueux. Braden Karony, Kyle Nagy et Thomas Smith ont été inculpés hier par le bureau du procureur américain du district oriental de New York de complot en vue de commettre une fraude en valeurs mobilières, de complot en vue de commettre une fraude électronique et de complot de blanchiment d’argent pour leur rôle dans la fraude des investisseurs à Safemoon. L’État allègue que le trio a détourné et détourné frauduleusement des millions de dollars de jetons SFM prétendument « verrouillés » pour leur bénéfice personnel. Karony a été arrêtée à Provo, dans l’Utah, et Smith à Bethléem, dans le New Hampshire, mais Nagy est toujours en liberté.
SafeMoon a pris 10 % en « taxes »
Safemoon a été l’un des grands gagnants du cycle cryptographique précédent, gagnant des milliers de pour cent en tant que l’un des Les « memecoins » les plus populaires. Les jetons SFM ont été initialement émis en mars 2021 par SafeMoon, le cœur du système SFM étant son contrat intelligent, qui imposait une taxe de 10 % sur chaque transaction impliquant des jetons SFM ; si un détenteur de SFM transférait 10 jetons à un autre utilisateur, le contrat intelligent déduirait automatiquement 1 jeton à titre de taxe, laissant au destinataire 9 jetons. Cette structure fiscale était une caractéristique fondamentale de la conception de SFM et a été saluée par ses partisans.
Le matériel promotionnel qui accompagnait Safemoon suggérait que la taxe de 10 % avait un double objectif, son produit étant divisé en deux tranches distinctes de 5 %, chacune censée offrir des avantages spécifiques aux détenteurs de SFM. La première tranche de 5 % était destinée à être « réfléchie » à tous les détenteurs de SFM, distribuée proportionnellement à leurs avoirs actuels. Ce mécanisme était censé augmenter la quantité totale de GDF détenue par chaque investisseur, les récompensant ainsi pour leur participation.
La tranche restante de 5 % des recettes fiscales a été réservée aux pools de liquidités désignés par la SFM. Dans ce modèle, plus le pool de liquidités SFM devenait grand, plus le marché SFM serait liquide, contribuant en théorie à la stabilité des prix et à la facilité des échanges.
Dans les mois qui ont suivi ses débuts en mars 2021, SFM a connu une croissance remarquable, attirant plus d’un million de détenteurs et atteignant une capitalisation boursière de plus de 8 milliards de dollars.
Les dirigeants ont payé eux-mêmes l’impôt
Les allégations du procureur général suggèrent que les trois accusés se sont livrés à un stratagème frauduleux visant à tromper les investisseurs de SFM en faisant de fausses déclarations sur les aspects clés de l’offre de SFM, trompant ainsi les investisseurs sur le fonctionnement du contrat intelligent.
Les défendeurs ont prétendu à tort que les pools de liquidités « bloqués » augmenteraient automatiquement grâce à la taxe de 10 % appliquée aux transactions SFM, une stratégie qui, selon eux, visait à rassurer les investisseurs sur le fait qu’ils ne pourraient pas être soumis à des « tirs de couverture ».
En réalité, il est allégué que les défendeurs ont maintenu à tout moment le contrôle des pools de liquidités de SFM, ce qui leur a permis de détourner et de détourner intentionnellement des sommes importantes de jetons à leur profit personnel. En outre, bien qu’ils aient publiquement nié détenir ou échanger des jetons SFM, les accusés se seraient livrés à l’achat et à la vente actifs de SFM à des fins personnelles. Leurs activités commerciales ont généré des millions de dollars de revenus, même au plus haut de la valeur marchande de SFM.
Le trio a caché ses activités
Pour masquer le mouvement des fonds illicites, les accusés ont utilisé diverses techniques, notamment l’utilisation de plusieurs adresses de portefeuilles cryptographiques privées et non hébergées, un routage de transactions complexe et des comptes d’échange centralisés pseudonymes. Ces pratiques ont rendu difficile la traçabilité et le lien entre les produits frauduleux, en particulier pour les investisseurs réguliers qui n’avaient aucune raison de creuser.
Le procureur général affirme que les conséquences des activités frauduleuses du trio se sont étendues au-delà du domaine numérique, utilisant apparemment une partie des fonds détournés pour acheter des véhicules haut de gamme et des biens immobiliers dans divers endroits, notamment au New Hampshire, en Utah et en Floride. Par exemple, Smith, en utilisant les adresses de crypto-monnaie sous son contrôle, a transféré 2 900 BNB, équivalant à environ 860 000 $, traçables au pool de liquidité SFM, vers l’adresse de crypto-monnaie d’un tiers. Ce transfert important a été réalisé pour faciliter l’acquisition d’une voiture de sport Porsche 911 personnalisée et d’un NFT. Il n’y a pas de compte pour le goût.
Des peines privatives de liberté sont attendues
Les allégations dressent le portrait d’une opération complexe et illicite impliquant d’importantes sommes d’argent, des acquisitions de luxe et des méthodes complexes visant à dissimuler les actions de trois individus qui ont abusé de leur pouvoir sur leur communauté.
Des peines de prison attendent les trois individus s’ils sont reconnus coupables ou s’ils concluent un accord de plaidoyer. Le jeton SFM a chuté de 58 % aux nouvelles, et nous pouvons nous attendre à ce qu’il meure heureusement de la mort qui était toujours inévitable depuis sa naissance malheureuse.
Source https://fullycrypto.com/safemoon-execs-operated-multi-million-dollar-fraud-scheme?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=safemoon-execs-operated-multi-million-dollar-fraud-scheme