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Le nouveau groupe de campagne Bitcoin veut un passage «basique» à la preuve de participation

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Temps de lecture: 3 minutes

  • Une nouvelle campagne pour mettre fin à l’exploitation minière de preuve de travail a été lancée
  • Changer le code, pas le climat veut que Bitcoin passe à un mécanisme de preuve de participation

  • Le groupe, soutenu par Greenpeace, utilise la nouvelle tactique consistant à saper le fonctionnement interne de Bitcoin

Un nouveau groupe de campagne soutenu par Greenpeace fait campagne pour que Bitcoin passe d’un mécanisme de consensus de preuve de travail à un mécanisme de preuve de participation afin d’empêcher l’exploitation minière de Bitcoin de contribuer au changement climatique. ‘Change the Code Not the Climate’ dit qu’un « changement de code logiciel » pourrait réduire la consommation d’énergie de Bitcoin de 99%, citant Ethereum comme exemple d’une blockchain qui modifie les pratiques minières, et appelle les individus à contacter des personnes comme Elon Musk et Jack Dorsey pour aider à « nettoyer Bitcoin ». La campagne est un autre exemple du changement de tactique consistant à attaquer les méthodes de minage de Bitcoin comme moyen d’accéder à Bitcoin lui-même.

Aux côtés de Greenpeace, Change the Code Not the Climate est soutenu par le groupe de travail sur l’environnement et plusieurs groupes luttant contre les installations minières de Bitcoin dans leurs communautés, utilisant les statistiques bien usées pour étayer leur cas, dont certains ont été entièrement démystifiés sinon sévèrement remis en question dans ces dernières années.

Les statistiques énergétiques remises en question

Le groupe utilise le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index pour affirmer que Bitcoin utilise plus d’énergie que la Suède, un site qui est devenu le référentiel incontournable des données minières Bitcoin. Cependant, dans sa FAQ, le site explique que « la consommation d’électricité de Bitcoin ne peut donc être qu’estimée » et que « ces approximations sont basées sur des modèles théoriques qui reposent sur des hypothèses précises ».

Le groupe cite également un article de la revue Nature Climate Change, affirmant que « si Bitcoin est largement adopté, il pourrait produire suffisamment d’émissions de dioxyde de carbone pour réchauffer la planète au-dessus de 2 degrés Celsius ». Ce rapport, produit en 2019, notait que Bitcoin devrait être adopté à la même échelle que «d’autres technologies largement adoptées» comme les téléviseurs et les réfrigérateurs d’ici 2033 pour se concrétiser, ce qui est loin de se produire.

La théorie est également basée sur l’hypothèse que la consommation d’énergie de Bitcoin augmente en fonction de son adoption, ce qui, selon certains modèles, ne sera pas le cas à l’avenir.

Le commutateur Bitcoin PoS n’arrivera jamais

Change the Code Not the Climate dit que les objectifs de « progrès, équité et bonnes intentions » de Bitcoin peuvent être atteints « si l’industrie prend au sérieux la crypto qui fonctionne à faible consommation d’énergie », faisant une déclaration étonnante :

Nous savons qu’un changement de code logiciel de base réduirait la consommation d’énergie de Bitcoin de 99,9 %.
Si seulement 30 personnes – les principaux mineurs, les échanges et les principaux développeurs qui construisent et contribuent au code de Bitcoin – acceptaient de réinventer l’extraction de preuve de travail ou de passer à un protocole à faible consommation d’énergie, Bitcoin cesserait de polluer la planète.

Le fait que le groupe prétende que le passage du proof-of-work au proof-of-stake constitue un changement « basique » en dit long sur leur niveau de compréhension du sujet, sans parler des facteurs idéologiques en jeu qui considérer cela comme une option viable.

Un Bitcoin qui n’est pas basé sur une preuve de travail n’est tout simplement pas un Bitcoin, et aucune personne ayant un intérêt direct dans les principes directeurs de Bitcoin n’acceptera un tel changement sur une base volontaire.

La campagne met en lumière la nouvelle direction

Indépendamment du bien-fondé de ses actions, le fait qu’un groupe soutenu par Greenpeace ait choisi de cibler la preuve de travail montre que le champ de bataille est en train de changer. Des groupes comme celui-ci savent qu’ils ne peuvent plus interdire le Bitcoin et essaient donc d’interdire ou d’encourager l’abandon du mécanisme de consensus de preuve de travail, ce qui, comme nous l’avons déjà vu avec le récent vote du Parlement européen, est un tactique qui porte déjà ses fruits dans certains milieux.

Source fullycrypto.com

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