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La police du Kosovo a saisi un autre lot de plus de 200 engins miniers dans le cadre des raids qui ont commencé jeudi. L’offensive contre les fermes cryptographiques souterraines a été lancée après que les autorités de Pristina ont interdit la frappe assoiffée de pouvoir de monnaies numériques dans un contexte de crise énergétique dans le pays.
Les autorités du Kosovo confisquent le matériel minier dans le nord à majorité serbe
Les agents des forces de l’ordre au Kosovo ont confisqué des centaines de machines minières dans le cadre des efforts visant à freiner les activités d’extraction de crypto-monnaie face aux pénuries d’électricité. Une personne a été arrêtée lors de la dernière opération de police dans la partie nord du pays à prédominance serbe.
Un communiqué publié par la police du Kosovo a révélé que les autorités ont saisi 272 appareils utilisés pour la production de crypto-monnaie dans la municipalité de Leposavic, a rapporté l’AFP. « Toute l’action s’est déroulée et s’est terminée sans incident », a noté le ministre de l’Intérieur Xhelal Svecla dans un article sur Facebook.
Le ministre des Finances Hekuran Murati s’est également rendu sur la plate-forme de médias sociaux pour souligner que la consommation mensuelle estimée de l’équipement minier est autant que la puissance utilisée par 500 foyers, d’une valeur comprise entre 60 000 et 120 000 euros. Murati a également déclaré :
On ne peut pas permettre l’enrichissement illégal de certains, aux dépens des contribuables.
La nouvelle saisie a porté à 342 le nombre total de plates-formes minières confisquées depuis le début des raids contre les mineurs plus tôt cette semaine, selon les données du ministère de l’Intérieur. La répression a commencé après que le gouvernement de Pristina a arrêté toutes les opérations minières mardi, citant le déficit croissant d’électricité pendant les mois froids d’hiver.
La répression minière menace d’accroître les tensions ethniques
Au milieu de l’offensive du gouvernement contre les installations minières, les tensions sont vives entre le gouvernement central du Kosovo, dominé par les Albanais de souche, et les Serbes de souche qui forment une majorité dans quatre municipalités du nord de la république partiellement reconnue d’Europe du Sud-Est. Les Serbes n’acceptent pas l’autorité de Pristina et n’ont pas payé l’électricité depuis plus de deux décennies, depuis la guerre du Kosovo de 1998-1999.
Le service public du pays couvre toujours ses factures sur ses propres revenus et, selon les estimations citées par les médias locaux, le total s’élève à 12 millions d’euros par an. La crise énergétique actuelle, exacerbée par une production locale insuffisante et la hausse des prix des importations, a mis la question au premier plan. La police a également effectué deux raids dans des zones à majorité albanaise, saisissant 70 engins miniers.
L’interdiction de l’extraction de crypto a été présentée par le ministre de l’Économie Artane Rizvanolli comme une mesure d’urgence, ainsi que d’autres mesures proposées par une commission parlementaire spéciale. Cependant, des critiques ont émis des doutes sur sa légalité, car la frappe de monnaies numériques n’est pas interdite par la législation actuelle. Un projet de loi sur la réglementation des crypto-monnaies soumis au parlement en octobre n’a pas encore été adopté.
Vous attendez-vous à ce que les autorités du Kosovo poursuivent leur répression contre les mineurs de cryptomonnaies ? Partagez vos réflexions sur le sujet dans la section commentaires ci-dessous.
Crédits image: Shutterstock, Pixabay, Wiki Commons
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