La Banque centrale de la République argentine (BCRA) a précisé que la mention faite des crypto-monnaies dans le Mémorandum des politiques économiques et financières signé par le gouvernement avec le Fonds monétaire international (FMI) récemment, n’est pas l’axe du programme qui sera mis en œuvre.
La clarification de l’organisme émetteur intervient après la demande d’information présentée par le ONG Bitcoin Argentine au ministère de l’Économie afin que le gouvernement donne accès au document public contenant les détails de l’accord de refinancement de la dette de plus de 45 000 millions de dollars signé avec le FMI.
L’ONG a déposé une plainte formelle pour silence administratif auprès du ministère de l’Économie, qui a ensuite transmis la demande de réponse à la Banque centrale. L’organisme a répondu deux mois plus tard en niant que l’objectif de l’accord était de décourager l’utilisation de Bitcoin et d’autres actifs cryptographiques dans le cadre des politiques de «renforcement de la résilience financière».
In the technical document that is part of the agreement signed with the IMF, there is a section that raises the need to “discourage the use of cryptocurrencies with a view to preventing money laundering, informality, and disintermediation.”
Après que le contenu du document a été révélé lors de sa discussion au parlement, la communauté cryptographique argentine a rendu public sa déception et son rejet de la demande du FMI, tout en demandant une clarification formelle au gouvernement d’Alberto Fernández.
L’argentin Banque centrale a déclaré que Bitcoin et d’autres crypto-monnaies représentent un risque potentiel pour les utilisateurs et pour le système financier compte tenu de leur volatilité, pour laquelle il recommande qu’ils soient « constamment surveillés ».
Les arguments du BCRA
In its response to the NGO Bitcoin Argentina, the BCRA also emphasizes the risk of cryptocurrencies due to “the cross-border nature of these assets, the fact that they are not considered legal tender, the high levels of volatility in their prices and the variable levels of backing in fiat currency."
Les arguments de la banque sont basés sur des rapports soumis par des organisations internationales du secteur financier telles que le FMI, la Banque des règlements internationaux (BRI), le Conseil de stabilité financière (FSB) et le Groupe d’action financière (GAFI).
The NGO tweeted a message in which it is satisfied with the response given by the Central Bank, where it states that there is still a lot of work ahead in the Argentine cryptographic ecosystem so that “more and more people and institutions can understand the potential of Bitcoin blockchain and the crypto industry.”
- Pendant ce temps, le Fonds promeut l’émission de monnaies numériques de banque centrale (CBDC) parmi les pays membres de l’organisation.
- Jusqu’à présent, la BCRA et le gouvernement argentin ont maintenu une position prudente concernant les crypto-monnaies largement utilisées dans le pays.
"The BCRA has adopted an approach based on prudence, obtained from the constant follow-up and monitoring of international experiences, discussions and publications in forums and organizations at a global level and other public information sources specialized in the matter," says the document.
It is not yet known what type of measures they will adopt in the future "to reduce uncertainty and anchor exchange rate expectations -for which the agreement with the IMF will contribute-, in addition to reconfiguring their monetary policy instruments to accompany the recovery process and reinforce monetary exchange and financial stability.