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Bitcoin : une révolution pour les classes moyennes et inférieures | de Mélis | mars 2022

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L’inflation et la déflation sont des phénomènes de marché, effets d’actions antérieures, libres de toute moralité. Ils sont déclenchés. Dans une économie de marché, il s’agit d’une volonté volontaire et authentique. Les problèmes surgissent lorsque les deux se produisent dans une économie manipulée, ou pire, une économie de commandement/contrôle. Dans ce cas, leur existence est artificielle et, tout comme le jour succède à la nuit, le forçage d’un phénomène déclenchera ensuite l’apparition de l’autre qui a été délibérément supprimée.

Dans l’environnement économique actuel, les pressions inflationnistes sont principalement liées à des facteurs liés à l’offre. Si l’on pense en particulier aux deux dernières années, on constate une certaine accélération : du côté de la demande nous avons eu des fermetures, des problèmes logistiques et la panique des consommateurs ; mais du côté de l’offre, nous avons un bilan de la BCE de 8 000 milliards d’euros, de l’argent abondant par l’intermédiaire de l’État-providence, des changements importants dans les chiffres des offres d’argent plus importantes et des dettes publiques qui montent en flèche. Conclusion : il était inévitable que les prix aient augmenté.

Empêcher une saine compression de son phénomène homologue, pousser encore plus sur la pédale des déficits et imprimer de l’argent par les banques centrales, est le pistolet fumant d’une volonté précise de favoriser artificiellement l’un des deux phénomènes mentionnés ci-dessus. Mais est-ce la faute d’une déflation ultérieure ? Non. Cela reviendrait à blâmer le cycle jour/nuit pour ses échecs. C’est la poussée pour l’un ou l’autre phénomène par un market maker, dans notre cas les Etats et les banques centrales, la véritable cause des déséquilibres et des erreurs économiques à nettoyer, en plus des dégâts croissants que nous observons aujourd’hui.

Entre 1985 et 1990, la FED a laissé les taux augmenter de 325 points de base et, pendant ce temps, l’indice S&P 500 a augmenté de 45 %, avant que le cycle de hausse des taux ne fasse chuter les économies émergentes au Mexique et dans des États comme la Californie. Puis la Fed a inversé sa trajectoire. Entre 1993 et ​​2000, elle a laissé les taux grimper de 325 points de base et la bourse a entre-temps bondi de 225 %, avant que n’éclate la récession du début des années 2000. Puis la Fed a inversé sa trajectoire. De 2003 à 2007, la Fed a laissé les taux à 375 points de base et le marché a dans l’intervalle progressé de 30 %, avant que le cycle de hausse des taux ne conduise à l’éclatement de la bulle immobilière. Puis la Fed a inversé sa trajectoire. Entre 2015 et 2020, les taux ont augmenté de 200 points de base et entre-temps le marché a augmenté de 65 %, avant que la Fed ne revienne sur sa trajectoire après une légère correction du marché.

L’histoire nous montre que les banques centrales sont plus préoccupées par les actifs financiers que par les prix à la consommation. Début 2016, l’indice S&P500 a subi une correction de 11,3 % et la FED n’a laissé monter les taux qu’une seule fois cette année-là malgré l’annonce de quatre hausses supplémentaires. En décembre 2018, le marché boursier américain a chuté de 9 % et en janvier 2019 de 3,5 % supplémentaires. Immédiatement après, la Fed a annoncé l’interruption de son cycle de hausse des taux.

À ce jour, bien qu’une nouvelle série de hausses de taux ait été annoncée, elle n’a pas encore été mise en œuvre. En cas de poursuite, la marge de manœuvre est quelque peu limitée : 150 points de base. Mais il s’inversera si le titre chute « suffisamment ». Au cours des 30 dernières années, les banques centrales sont devenues progressivement plus agressives dans la défense des marchés, précisément parce que leurs interventions les ont de plus en plus corrompus. Et dans le sillage de ces distorsions, l’étau du piège « Gonfler ou mourir » a été mis sur le cou des banques centrales.

Le système bancaire central est le meilleur exemple de la façon dont le socialisme est répandu aujourd’hui et de son hypocrisie. Préconisé par Marx/Engels dans leur ouvrage de 1848, on constate aujourd’hui à quel point il est rapide d’intervenir lorsque Wall Street est en difficulté, mais il est lent à intervenir lorsque Main Street l’est. La FED, par exemple, a immédiatement inversé le cap lorsqu’un danger de poursuite des baisses a légèrement effrayé les marchés financiers (ie 2013, 2020, etc.) ; d’autre part, il continue de bavarder sur les hausses de taux et de trouver des excuses (c’est-à-dire « éphémères ») malgré le fait que les prix continuent de faire rage.

C’est un système qui ne peut pas être réformé, quiconque adopte une telle position appelle à plus de socialisme. Ce système ne peut pas être aboli, les planificateurs centraux qui le dirigent ont construit dessus un échafaudage de privilèges qu’ils s’efforcent avec acharnement de soutenir par des actions anti-marché. Ce système ne peut qu’être contourné et conduit à l’obsolescence, une tâche que Bitcoin effectue actuellement avec une efficacité exquise. Au fil du temps, il est devenu clair que le principal moyen par lequel les États prennent et maintiennent le contrôle est l’argent. Les armes aident, l’autorité aussi, mais en fin de compte c’est le contrôle de l’argent qui maintient les gens dans le servage. Le bitcoin était initialement réservé aux nerds, il est maintenant devenu un outil pour sauver la classe moyenne et inférieure de l’anéantissement économique/social aux mains des gouvernements. La « révolution ouvrière » prend un chemin différent de ce que quiconque au XIXe siècle aurait pu imaginer.

Source medium.com

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